Les différentes versions du projet de contournement nord de Wavre ont été repoussées depuis plus de 30 ans. Malgré les différentes variantes proposées pour le tracé de ce tronçon routier reliant le zoning nord de Wavre à sa périphérie est, aucune version n’a jusqu’ici pu convaincre. Autant son utilité toute relative que l’impact sur l’environnement ainsi que le bouleversement qu’il provoquerait sur le trafic de transit restent les points noirs de ce dossier.
Un environnement sacrifié
L’environnement est sacrifié, sur l’ensemble du trajet qui traverse les champs, bois et zones humides qui sont pour la plupart inclus dans un patrimoine paysager protégé. Le bouleversement écologique que provoquerait l’implantation de cette route ainsi que les multiples ouvrage d’art (2 viaducs, plusieurs ponts, 2 ronds-points, 1 bassins d’orage …) feraient changer irrémédiablement le biotope et l’habitat naturel de ce lieu qui est en bonne partie identifié comme « zone Natura2000 » reconnue au niveau européen. Avec des viaducs de près de 10 de haut et une entaille dans le relief de part et d’autre de la vallée pour aplanir le tracé, l’impact visuel sur le paysage remarquable de cette vallée sera aussi énorme.
Une aberration en terme de mobilité
En termes de mobilité, l’argumentation a toujours reposé sur 2 éléments. Le désengorgement possible du centre de Wavre et l’accessibilité du zoning nord pour en assurer le développement. L’impact escompté sur la circulation dans Wavre a cependant toujours été controversé et des études en minimisent d’ailleurs clairement les résultats annoncés. Quant au développement du zoning, il est par contre une réalité qui ne peut être ignorée pour ses retombées économiques et pour l’emploi local. L’accès à celui-ci se faisant essentiellement à partir de la E411 toute proche, c’est donc ce maillon routier entre l’autoroute et le zoning qui a été progressivement renforcé et qui fait encore l’objet actuellement d’améliorations pour fluidifier les entrée et sortie vers l’autoroute.
Pour l’entité de Grez-Doiceau, outre cet impact environnemental majeur, il y aura aussi un impact sur la mobilité. En effet, cette liaison entre le zoning nord de Wavre et la RN25 est en réalité une nouvelle voie de sortie et d’accès à la E411 pour tout l’est du Brabant Wallon. Jusqu’ici, la plupart de ce trafic rejoignait l’autoroute par Thorembais. L’ouverture du contournement de Wavre permettrait de couper au court pour précipiter ce trafic de transit dans Grez-Doiceau. La saturation déjà quotidienne sera accrue de telle sorte que les navetteurs trouveront des voies secondaires alternatives pour rejoindre le matin et quitter le soir le zoning nord en passant par Archennes et Ottembourg et le rond-point du Stampia vers le centre de Grez. L’engorgement croissant poussera ensuite ces mêmes navettes à passer par Hamme-Mille et Néthen. Sur ce point, l’étude d’incidence n’évalue pas les effets à long terme de ces débordements sur les voiries secondaires des villages avoisinants. C’est à peine si l’analyse porte sur l’impact dans Gastuche où on tente même de nous persuader d’un allégement de la charge du trafic routier grâce à cette nouvelle route.
Le groupe AvecVous s’oppose fermement à ce projet qui ne porte d’hypothétiques bénéfices que pour Wavre mais qui prend par contre les habitants de l’entité de Grez-Doiceau en otage en augmentant encore la pression sur le trafic routier de transit. Les villages comme Archennes, Néthen ou Pécrot à qui on fait miroiter l’attrait de cette route pour les soulager risquent à moyen terme de voir augmenter la circulation automobile dans leurs petites rues. Quant au centre de Grez-Doiceau il serait soumis au passage insupportable d’un nouveau trafic de transit drainé par cette nouvelle route.
Notre position – communiqué de presse
Les différentes versions du projet de contournement nord de Wavre ont été repoussées depuis plus de 30 ans. Malgré les différentes variantes proposées pour le tracé de ce tronçon routier reliant le zoning nord de Wavre à sa périphérie est, aucune version n’a jusqu’ici pu convaincre. Autant son utilité toute relative que l’impact sur l’environnement ainsi que le bouleversement qu’il provoquerait sur le trafic de transit restent les points noirs de ce dossier.
Un environnement sacrifié
L’environnement est sacrifié, sur l’ensemble du trajet qui traverse les champs, bois et zones humides qui sont pour la plupart inclus dans un patrimoine paysager protégé. Le bouleversement écologique que provoquerait l’implantation de cette route ainsi que les multiples ouvrage d’art (2 viaducs, plusieurs ponts, 2 ronds-points, 1 bassins d’orage …) feraient changer irrémédiablement le biotope et l’habitat naturel de ce lieu qui est en bonne partie identifié comme « zone Natura2000 » reconnue au niveau européen. Avec des viaducs de près de 10 de haut et une entaille dans le relief de part et d’autre de la vallée pour aplanir le tracé, l’impact visuel sur le paysage remarquable de cette vallée sera aussi énorme.
Une abération en terme de mobilité
En termes de mobilité, l’argumentation a toujours reposé sur 2 éléments. Le désengorgement possible du centre de Wavre et l’accessibilité du zoning nord pour en assurer le développement. L’impact escompté sur la circulation dans Wavre a cependant toujours été controversé et des études en minimisent d’ailleurs clairement les résultats annoncés. Quant au développement du zoning, il est par contre une réalité qui ne peut être ignorée pour ses retombées économiques et pour l’emploi local. L’accès à celui-ci se faisant essentiellement à partir de la E411 toute proche, c’est donc ce maillon routier entre l’autoroute et le zoning qui a été progressivement renforcé et qui fait encore l’objet actuellement d’améliorations pour fluidifier les entrée et sortie vers l’autoroute.
Pour l’entité de Grez-Doiceau, outre cet impact environnemental majeur, il y aura aussi un impact sur la mobilité. En effet, cette liaison entre le zoning nord de Wavre et la RN25 est en réalité une nouvelle voie de sortie et d’accès à la E411 pour tout l’est du Brabant Wallon. Jusqu’ici, la plupart de ce trafic rejoignait l’autoroute par Thorembais. L’ouverture du contournement de Wavre permettrait de couper au court pour précipiter ce trafic de transit dans Grez-Doiceau. La saturation déjà quotidienne sera accrue de telle sorte que les navetteurs trouveront des voies secondaires alternatives pour rejoindre le matin et quitter le soir le zoning nord en passant par Archennes et Ottembourg et le rond-point du Stampia vers le centre de Grez. L’engorgement croissant poussera ensuite ces mêmes navettes à passer par Hamme-Mille et Néthen. Sur ce point, l’étude d’incidence n’évalue pas les effets à long terme de ces débordements sur les voiries secondaires des villages avoisinants. C’est à peine si l’analyse porte sur l’impact dans Gastuche où on tente même de nous persuader d’un allégement de la charge du trafic routier grâce à cette nouvelle route.
Le groupe AvecVous s’oppose fermement à ce projet qui ne porte d’hypothétiques bénéfices que pour Wavre mais qui prend par contre les habitants de l’entité de Grez-Doiceau en otage en augmentant encore la pression sur le trafic routier de transit. Les villages comme Archennes, Néthen ou Pécrot à qui on fait miroiter l’attrait de cette route pour les soulager risquent à moyen terme de voir augmenter la circulation automobile dans leurs petites rues. Quant au centre de Grez-Doiceau il serait soumis au passage insupportable d’un nouveau trafic de transit drainé par cette nouvelle route.